De Patrick Gros
Françoise avait soutenu sa thèse en 1972 sur le calcul de la transformée inverse de Laplace. Son directeur de thèse avait été Noël Gastinel et le jury de thèse avait été présidé par Jean Kuntzmann.
Elle avait ensuite passé sa carrière comme maître de conférence à l’UFR IMA de l’UJF et avait beaucoup enseigné au DLST. Pour la dernière partie, elle effectuait sa recherche au sein de l’équipe MOVI du LIFIA en vision par ordinateur. SI mes souvenirs sont bons, elle avait du prendre sa retraite vers 1995 ou 1996.
De Radu Horau
Je garde un très fort souvenir de Françoise, avec qui j’ai collaboré pendant plusieurs années, 1988-1996, si mes souvenirs sont bons. Ses compétences en compilation et programmation étaient très appréciées, ainsi que ses connaissances en vision par ordinateur, et on a pu développer ensemble une méthode de “feature grouping” (FEAGRO) qui a constitué une base logicielle pour beaucoup de développements ultérieurs. Lorsqu’on restait travailler tard, Gérard venait dans notre bureau pour nous dire qu’il était temps de rentrer à la maison…
De Luce Morin
C’est une triste nouvelle…
J’ai aussi de très bons souvenirs de Françoise pendant ma thèse, lorsque l’équipe MOVI était à l’INPG. On avait travaillé ensemble sur les invariants projectifs et elle m’avait bien aidée. On partageait avec Patrick notre picnic dans la petite salle de pause du labo, après avoir acheté des matières premières dans les épiceries des alentours de la gare (peut-être bien qu’elle avait des vrais repas faits maison, plus diététiques que cela). Je me souviens en particulier de sa coiffure impeccable, dont elle prenait grand soin (je me souviens qu’elle avait un abonnement perpétuel chez son coiffeur!), et entre sa silhouette frêle et ses cheveux en plein forme on la prenait facilement pour une ado lorsqu’on la voyait de dos! J’espère, mais le contraire m’étonnerait, qu’elle a toujours gardé cet esprit de jeunesse !
De Laurent Trilling
Moi aussi je garde un très bon souvenir de Françoise. Sa bonne humeur rayonnait dans le bureau que nous partagions, il y assez longtemps.
De Monique Chabre-Peccoud
Nous sommes tous nombreux à avoir envie de dire combien Françoise a été une personne Vivante de notre communauté par « qqchose » . Je vous propose, si vous pensez vous associer à la cérémonie de jeudi 14:00, que nous nous retrouvions sur le parvis de l’église de Venon pour écouter les paroles que vous nous lirez et sue nous remettrons à ses enfants ultérieurement…. un tout petit peu avant 14:00 pour suivre dans le silence le début de la cérémonie.
De Jean-Pierre Verjus
Recevez vous et votre famille toutes mes condoléances
J’ai bien connu votre mère durant les périodes
- fin des années 60, nous étions de jeunes chercheurs à l’IMAG (LA 7)
- puis de 75 à 77 (enseignants-chercheurs à l’IMAG)
- et enfin à partir de 1987 : elle était alors au LIFIA, un des labos de la fédération IMAG, dans l’équipe commune CNRS-INRIA-Université-INPG de Roger Mohr.
C’était une personne volontaire et fort sympathique : elle a mené sa carrière de chercheure et d’enseignante de manière professionnelle dans un esprit collaboratif incontestable
Bien cordialement
De Bernard Amy
Bien triste nouvelle ! Je me souviens très bien de Françoise et de nos rencontres dans la cafétéria du labo.
En souvenir de nos deux amis Veillon je vous envoie cette photo retrouvée récemment au hasard d’un rangement de confinement. Elle a été prise sans doute au cours des années 80, mais je ne me souviens pas de la date exacte.
De Boubakeur Boufama
Quelle triste nouvelle. Françoise était une collaboratrice et une amie sincère pendant mes 4 année de thèse au LIFIA. Je me rappelle surtout des dizaines de pauses cafés ensemble et des discussions sur plein de sujets.
Comme coïncidence il y a 2 semaines, je montrais à mes enfants un vieil album de mes photos des années 90, où Françoise y était toute souriante sur plusieurs photos.
De Christian Boitet
Les anciens partent les uns après les autres… après Gérard, c’est Françoise. Je l’ai bien connue professionnellement, car j’ai travaillé avec elle de 1977 à 1980 sur les “stages de programmation” organisés pour les licences 2 semaines début octobre (date de la rentrée à l’époque). Lors de mon passage du CNRS à l’USTMG, on m’avait bombardé responsable de la licence et de la maîtrise, avec mission de les “semestrialiser”, mais au départ il fallait “embarquer”, et elle m’a beaucoup aidé. C’est elle qui a su comment “absorber le choc” quand les effectifs de la licence sont passés de 50 en 1977 à 70 en 1978 puis à 110 en 1979 — ensuite, on a mis un jury comme pour l’IPRO et la MIAGE, mais c’est une autre histoire.
Comme enseignante, Françoise était remarquablement efficace et agréable. Je la connaissais en fait aussi à titre privé depuis mon arrivée en octobre 1970, via Gérard, qui venait de passer sa thèse d’État (sur le système de TA du CETA) et est resté au CETA une bonne année, avant de lancer en septembre 1971 une nouvelle équipe travaillant sur le domaine tout nouveau (en France) qu’était l’IA — et le premier chercheur en IA fut Augustin Lux, qui fit ensuite comme Françoise une partie de sa recherche en vision par ordinateur. Je le mets en copie en espérant que son adresse IMAG marche toujours.
De Philippe Jorrand
J’avais fait la connaissance de Françoise et Gérard, devenus plus tard vos parents, il y a bien longtemps. C’était avant le temps des labos, quand j’étais encore, au début des années 1960, l’un des 12 élèves de la « section de mathématiques appliquées de l’Institut Polytechnique de Grenoble », qui allait connaître plus tard le succès sous le nom d’ENSIMAG. Je me souviens de Gérard encadrant, apparemment sans expertise excessive, les TP d’électronique que je faisais en binôme avec un élève et ami de la même promotion, Alain Colmerauer, lui aussi disparu il y a maintenant 3 ans jour pour jour, le 12 mai 2017. Et Françoise était alors, avec celle qui allait devenir mon épouse, étudiante à la fac de Grenoble.
Devenu chercheur à l’IMAG à la fin des années 1960, je les ai retrouvés comme collègues. Puis, encore plus tard, au milieu des années 1980, quand Françoise a rejoint l’équipe de vision par ordinateur de Roger Mohr au LIFIA, j’étais alors le directeur de ce labo. Je me souviens de Françoise comme d’une personne extrêmement fidèle à sa vocation d’enseignante, proche des jeunes chercheurs de son équipe et attentive aux autres personnes du labo. Pour beaucoup, les moments passés avec Françoise à la cafétéria du labo font partie des bons souvenirs du LIFIA.
De Humberto Sossa
C’est vraiment triste. J’ai eu le privilège de connaître Françoise durant mes études de doctorat à Grenoble de 1989 à 1992.
Pendant cette période, nous avons eu l’occasion de partager le café, le gâteau, de jouer à des jeux de société.
Françoise était une personne très humble, gentille et motivante.
De Peter Sturm
J’ai eu le privilège de partager le bureau avec Françoise lors de mon stage de DEA, en 1993/94.
Elle m’a bien accueilli et m’a guidé quand je voulais trouver des vacations pour enseigner
mais ne savais pas comment m’y prendre.
Je garde le souvenir d’une grande petite dame, gentille, souriante, toujours prête à aider les autres.
De Jean-Pierre Peyrin
Françoise, peu de temps après Gérard, c’est une grosse page de ma vie universitaire qui se tourne. J’ai surtout connu Françoise comme enseignante.
Le premier souvenir que j’ai d’elle, me semble-t-il, daterait de 1966. Elle enseignait, me semble-t-il, la programmation sur Cab 500 dans le certificat “Logique et Programmation” que dirigeait Bernard Vauquois. Ça me ferait plaisir que quelqu’un me confirme (ou infirme) ce souvenir !
De Michel Lucas
Oui c’est une grande page qui se tourne pour certains !
Je confirme ce que dit Jean-Pierre : Françoise a surveillé mes débuts de programmation en CAB 500 en 1965-1966. Elle travaillait en duo avec Fernand Lapscher, et je me souviens avoir beaucoup aimé leur enseignement (aaah, la programmation tenant compte de la vitesse de rotation du tambour, quel plaisir !).
J’ai travaillé ensuite avec Françoise de temps en temps, pour l’enseignement ou la recherche.
En plus des qualités qui lui sont justement attribuées jusqu’ici, je voudrais rajouter sa détermination et son courage.
Nous avons eu le privilège, ma femme et moi-même, d’être reçus plusieurs fois chez Gérard et Françoise. Nous avons même passé un été complet chez eux, à ” garder ” leur maison pendant les vacances. Leur souvenir est très présent chez nous.
De Yves Chiaramella
Si peu de temps après Gérard, Françoise… quelle tristesse !
Ancien thésard de Gérard et longtemps membre de son groupe dans les années 70 à 80, j’ai eu souvent l’occasion de rencontrer Françoise à l’époque, puis de la côtoyer en tant que collègue.
Je garde d’elle en particulier le souvenir de sa très grande gentillesse et de son dévouement à ses étudiants.